Une pilule une petite granule

Une pilule une petite granule

Visionnez le reportage sur la paralysie cérébrale dans lequel il est question d’hippothérapie. Ce reportage a été diffusé sur les ondes de Télé-Québec à l’émission Une Pilule une petite granule le 24 novembre 2011.

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Tiré du site de Télé-Québec:

« Atteinte de paralysie cérébrale, la petite Rosalie adore monter à cheval. Et bonne nouvelle : c’est une activité qui lui procure le plus grand bien. En effet, depuis 4 ans, elle suit des séances d’hippothérapie avec l’ergothérapeute Carolyne Mainville, ce qui lui a permis d’acquérir beaucoup de force au niveau du tronc et d’améliorer l’étirement de ses membres inférieurs.

 

L’hippothérapie est une modalité de traitement réservée aux ergothérapeutes, physiothérapeutes et orthophonistes qui utilisent le cheval dans le cadre de leurs traitements réguliers de réadaptation. «L’hippothérapie s’adresse à une clientèle assez large, explique Carolyne Mainville, mais la littérature scientifique en reconnaît les bienfaits surtout pour la paralysie cérébrale.»

 

À son arrivée au ranch, Rosalie commence sa séance dans une salle de traitement où Carolyne l’aide à bien s’étirer et lui offre différentes formes de stimulation sensorielle. Par la suite, la petite est prête à aller à la rencontre de son cheval qu’elle peut brosser ou préparer avec l’aide de Carolyne. Il s’agit d’une activité qui peut être bénéfique d’un point de vue thérapeutique pour améliorer le contrôle des membres supérieurs. Vient ensuite la pièce maîtresse de la séance : Rosalie monte sur le cheval, entourée de Carolyne et de deux autres personnes, période au cours de laquelle la petite cavalière va chevaucher son cheval pour une durée de 30 à 45 minutes.

 

S’il est clair que l’hippothérapie est une activité extrêmement motivante pour les enfants, le cheval procure d’autres bénéfices thérapeutiques très précis, explique Carolyne Mainville. Son pas fluide et cadencé permet notamment d’induire environ 10 000 impulsions à l’heure au bassin du cavalier, ce qui se traduit par 10 000 inputs neuromoteurs transmis au cerveau au cours de la séance d’hippothérapie. «Ces inputs neuromoteurs sont très importants au niveau de l’amélioration de la condition biomécanique et du patron de marche», explique Carolyne Mainville. »

 

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